- EAN13
- 9782369450924
- ISBN
- 978-2-36945-092-4
- Éditeur
- Éditions Dialogues
- Date de publication
- 12/10/2023
- Collection
- La Petite Carrée (1)
- Nombre de pages
- 116
- Dimensions
- 16 x 16 x 12,5 cm
- Poids
- 190 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Les grandes marées du Faou
De Philippe Le Guillou
Illustrations de Henri Kérisit
Éditions Dialogues
La Petite Carrée
Offres
La madeleine de Philippe Le Guillou a un goût de mille-feuille.Celui qu’il goûtait au repas dominical chez ses grands-parents au Faou, le village qui l’a vu naître. Son lieu d’élection, celui de son imaginaire, entre forêt de Brocéliande et ville d’Ys.
Après Les marées du Faou, publié en 2003 chez Gallimard, Les grandes marées du Faou reviennent sur le lieu fondateur; sur l’enfance et l’adolescence formatrices nourries de l’affection de ses parents et grands-parents dans une Bretagne catholique et rurale que la «modernité» engloutit. Celle des années Pompidou, des étranges lucarnes, des routes à quatre voies et du remembrement agraire. Henry Kerisit, peintre né au Faou vingt ans avant Philippe Le Guillou a vu, lui, le port du Faou encore fréquenté par les petits caboteurs, qui parfois débarquaient encore les pèlerins au pardon voisin de Rumengol, par les gabares sablières, dont il nous laisse les images.
«Dès l’enfance, près de l’église, je me souviens d’avoir observé avec une minutie maniaque et émerveillée le jeu des marées, la puissance du flot qui engloutissait tout, les méandres noirs et fangeux de la rivière, la cale et les grèves, la désolation du jusant aussi où, la mer partie, on découvrait comme le fond d’un lac vidé, avec des boursouflures de vase, un chenal sinueux, des sédiments gris ou mordorés, des fatras d’algues, des îlots d’herbe haute et bien verte.»
Après Les marées du Faou, publié en 2003 chez Gallimard, Les grandes marées du Faou reviennent sur le lieu fondateur; sur l’enfance et l’adolescence formatrices nourries de l’affection de ses parents et grands-parents dans une Bretagne catholique et rurale que la «modernité» engloutit. Celle des années Pompidou, des étranges lucarnes, des routes à quatre voies et du remembrement agraire. Henry Kerisit, peintre né au Faou vingt ans avant Philippe Le Guillou a vu, lui, le port du Faou encore fréquenté par les petits caboteurs, qui parfois débarquaient encore les pèlerins au pardon voisin de Rumengol, par les gabares sablières, dont il nous laisse les images.
«Dès l’enfance, près de l’église, je me souviens d’avoir observé avec une minutie maniaque et émerveillée le jeu des marées, la puissance du flot qui engloutissait tout, les méandres noirs et fangeux de la rivière, la cale et les grèves, la désolation du jusant aussi où, la mer partie, on découvrait comme le fond d’un lac vidé, avec des boursouflures de vase, un chenal sinueux, des sédiments gris ou mordorés, des fatras d’algues, des îlots d’herbe haute et bien verte.»
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